Trace d'histoires...


Les souvenirs, la mémoire, le vécu de chacun, dans la mesure où ils sont le soubassement de l’imaginaire, sont toujours présents dans l’écriture. 
On peut les écrire ou les faire écrire sous forme clairement autobiographique ou on peut les utiliser comme point de départ d’un récit, d’une aventure...

Parmi les documents qui nous entourent, pourquoi certains prennent-ils à nos yeux une valeur particulière ?



MARENTIER Marie

Cette enfant est placée en nourice chez les époux Pierre EYDOUX à RIBEYRET (05) à compter du 5 décembre 1878. Elle a été placée par son père Victor Marentier, domicilié à Marseille, 23 rue Neuve.

Le père a convenu de payer un salaire de 20 frs par mois et 1 kilo de savon.

Or, en mai 1879, les nouriciers n'ont toujours rien perçu.

Pierre EYDOUX et son épouse saisissent le Maire en expliquant qu'ils comptaient sur ce salaire pour nourrir leur famille et que dans ces conditions ils ne savent pas quoi faire de l'enfant.

Ils consentent à le garder si il est pris en charge par l'assistance des Bouches-du-Rhône en échange dun salaire. Mais dans le cas contraire ils ne souhaitent pas conserver l'enfant car l'épouse est dans la nécessité de trouver un emploi.

Le 13 mai 1879, le maire de Ribeyret saisi le Prefet des Bouches du Rhône.










 

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